De plus en plus, les médias, friands d'infos si possibles catastrophiques, s'emparent du dérèglement climatique, des conflits latents partout dans le monde, des émigrations de masse, des érosions de terrains, des pénuries de ressources alimentaires, des pandémies, j'en passe et des meilleures. Pardon : des pires ! Notre mode de vie, basé sur l'exploitation massive des ressources de la planète a depuis des années largement dépassé ce que celle-ci peut reproduire et chaque année, la date d'échéance de la capacité du seul monde où nous pouvons vivre à reconstituer la biosphère recule dans le temps. Le constat est sans appel depuis des décennies. Aucun pays n'en tient compte. Seule l'économie et la finance dominent, sans tenir compte de la survie de notre espèce. La planète n'est pas en danger, elle s'autorégule depuis des millions d'années. Si nous disparaissons, peu importe. Nous serons comme les crickets qui, chaque année, dévorent les cultures en Afrique avant de disparaître après avoir tout dévoré.
La raison de leur disparition ? Elle est simple et évidente : leur surpopulation. Pour eux, dont l'espérance de vie est très courte, le problème n'est que temporaire. Ce n'est pas le cas du nôtre. Nous nous reproduisons toujours à un rythme infernal. Certes, certains abrutis accuseront et cibleront certains peuples,mais il en va de même partout dans le monde , où toutes les politiques favorisent les familles nombreuses, au nom du "sang", sous prétexte, notamment pour les croyants, que nous sommes tous issus d'un couple unique, Adam et Eve. Bravo la consanguinité !
Il n'en reste pas moins qu'avec plus de 7 milliards d'habitant sur notre petite planète, il est impossible d'envisager que tous puissent vivre dans le confort et l'abondance. Pour cela, il nous faudrait 4, voire 5 planètes. Et nous n'en avons qu'une seule. Crises écologiques, économiques, politiques, diplomatiques et j'en passe, toutes sont dues à une seule cause et je le répète : la surpopulation.
Les petits gestes des uns et des autres pour consommer différemment, éviter de prendre l'avion, rouler en voiture, planter des légumes dans leur jardin, etc., ne suffiront pas. La solution est de réduire notre poids sur la planète, cesser d'être le fléau qui la menace. Car, à terme, cet être vivant qu'elle est va se débarrasser des parasites que nous sommes !
Si l'on calcule bien, pour vivre une vie confortable et pérenne sur Terre pour tout le monde, y compris pour la flore et la faune, il serait essentiel de ne pas dépasser les 2 milliards d'êtres humains. Mais tant que l'on considérera que la croissance économique, cette illusion dérisoire basée sur l'infinité des ressources, est essentielle, tant que des économistes diront que, pour qu'elle se maintienne, il est nécessaire que la consommation augmente de 50 % tous les 8 ans (théorie en vigueur depuis les années 1970), nous approcherons du mur (ou du goufre), au rythme de cette utopie.
Si nous ne sommes pas foutus ce comprendre cela, alors bye bye l'Humanité.